Janvier 2020, un nouveau carré de potager

Projet N°2

Le mois de janvier est idéal pour entreprendre un projet comme celui de faire un nouveau carré de potager : la température se prête à l’effort, le sol est humide et donc plus facile à creuser, le temps est disponible car les semis n’ont pas commencé…

Le lieu choisi est le pompeusement nommé « potager des lapins » car situé à proximité de l’enclos des lapins et destiné initialement à produire un (petite) partie de leur aliment. En fait, cette planche n’a connu que des cultures d’engrais vert pour essayer de structurer le sol qui est un des plus mauvais du jardin. Dur comme la pierre en été et boueux collant à la première pluie. Après quelques années de culture de féverole, le sol a gagné un peu en matière organique mais il est loin d’être fertile et surtout infesté de rhizomes de chiendent.

Je décide donc d’installer un carré de potager en utilisant au mieux le retour d’expérience des 7 carrés construits avant lui et constamment améliorés.

Les dimensions d’abord: 1.2 m sur 1.5 m. Ça reste encore pratique pour travailler à l’intérieur sans trop se pencher. En hauteur, 20cm correspondant à la largeur des planches de coffrage brutes. En profondeur, 30 cm qui est pour moi le meilleur compromis pour enterrer du bois et qu’il se décompose. Plus profond, l’apport d’oxygène se fait mal et le bois se minéralise.

La protection anti rhizomes ensuite: une jupe en chocolat de 50cm de largeur. 30cm seront enterrés dans le sol pour empêcher les rhizomes de pénétrer dans le carré et 20 cm en surface pour protéger le bois de l’humidité.

1 ère étape : creuser le trou aux dimensions du carré sur 30cm de profondeur. Là, on est content d’être en janvier et pas en juillet… je mets de côté les 10 premiers cm du sol patiemment enrichi avec la féverole. Je me débarrasse des 20cm suivants qui ne présentent aucun intérêt.

2ème étape : monter le cadre et fixer la jupe solidement. Et là, j’utilise vis et rondelles et plus des agrafes comme les premières fois car la jupe n’a qu’une envie, c’est de s’enfoncer avec la terre qui se tasse au fil du temps.

3 ème étape : mettre en place le cadre et s’assurer que la jupe descende bien verticalement (ce qui n’est pas encore le cas sur la photo).

4 ème étape : remplir la partie souterraine de vieux troncs et branches bien pourries.

Puis compléter avec la matière végétale dont on dispose (ici, toute ma récolte séchée de féverole).

Enfin, remettre la terre de surface mise de côté précédemment.

Il va falloir maintenant 3 ans pour que le bois se décompose et se mêle à la terre et que le tout soit bien trituré par la vie du sol. La fertilité ne sera peut-être pas là les premiers mois mais le sol va petit à petit s’agrader et les cultures devenir de plus en plus belles.

En attendant quelques bulbes et une nouvelle féverole spontanée issue des graines restées dans l’apport organique.

Fifi le jardinier

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