Nouvelle méthode de culture à la Ventarelle ! (Partie 1: la théorie)

Après 1 an de retour d’expérience de mes buttes de culture et de mon carré de potager « en altitude », j’ai décidé de faire un mix des 2 afin d’améliorer un certain nombre de points qui ne me donnent pas encore satisfaction. De plus, je vais augmenter la surface utile en faisant 4 planches de 1.2 m par 1.2 m. Les points à améliorer sont les suivants:

– les racines de mes plantes ne vont pas assez en profondeur. Entre 20 et 40 cm de profondeur, je trouve généralement de la mauvaise terre de remblais avec des cailloux ou même des gravats. Et plus bas, j’ai la terre d’origine qui comporte des marnes très compactes et où il est difficile de creuser. Les légumes racines comme les carottes peinent donc à s’installer et à s’allonger. J’ai décidé que j’aurai maintenant un sandwich de couches sur 80 cm dont 60 cm en profondeur et 20 cm au-dessus du niveau du sol. La partie aérienne sera délimitée par un carré en bois de  40 cm de haut.

– le deuxième problème est qu’après une relative accalmie, les rhizomes de chiendent se sont développés de plus belle. Et même s’ils sont faciles à arracher dans  la butte, ils font une concurrence déloyale à mes plants. Il va falloir installer une séparation infranchissable sur les cotés de mes carrés.

– je n’arrive toujours pas à créer des passages me permettant d’accéder à mes plantations pour cueillir ou  désherber. Ce coup ci, je vais séparer les 4 nouvelles planches par des chemins d’accès de 40 cm de large sur lesquels je répandrai quelques cm de BRF et de la tonte pour éviter les mauvaises herbes. Puis, quand ce mélange aura viré au compost au printemps suivant, je l’utiliserai en amendement dans mes planches.

Je vais utiliser le principe de la hugelkultur en faisant une première couche profonde constituée de buches de bois sur 30 cm, ce qui va constituer une réserve de matière organique carbonée pour une longue durée avec une capacité de fournir aux plantes l’alimentation en eau dont elles ont besoin en limitant l’apport par l’arrosage de surface.

Puis je mettrai une couche de matière comportant un taux important d’azote dans le but d’avoir un rapport C/N convenable. Disons la dernière tonte de la saison sur 30 cm puis les déchets organiques de cuisine au fur et à mesure de l’hiver.

Enfin je remettrai en place la couche de surface de 5 à 10 cm que j’aurai mis de coté avant de creuser le sol. Cette épaisseur correspond à la couche d’humus que j’ai réussi à accumuler en 2 années de BRF et paillage.

Prochaine étape: la pratique !

Fifi l’expérimentateur

 

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