P comme pomme de terre

Un légume que j’apprécie particulièrement. Au potager, c’est un parfait laboureur. Je sème toujours des pommes de terre dans une nouvelle parcelle de potager. Le gonflement des tubercules vont éclater et ameublir la terre. Et sans se fatiguer. C’est un légume facile: on fait un trou, on plante, on attend 120 jours, on ramasse et on se régale ! Cette année, j’ai fait 4 variétés : une que je fais depuis plusieurs années en faisant mes plants (chérie), rosabelle, sirtema et une variété allemande inconnue et très tardive. La qualité et quantité que je récolte me sert d’indicateur pour l’amendement rajouté à l’automne sur la planche.

P comme poireau. 250 individus qui grossissent en carré de potager en attendant une place en pleine terre dans une planche riche en fumier. 2 variétés pour qu’elles se fassent la compétition : graines maison du plus gros poireau jamais vu à la Ventarelle et Bleu de Solaise. Et il faut être patient car le cycle du poireau dure quasiment l’année (semis en février, transplantation en août ou septembre et consommation pendant l’hiver).

O comme oignon

Un des tops 2018 ! Plantés sous forme de bulbilles en octobre dernier, les plants ont bien profité de l’humidité du printemps. Je les vois grossir d’année en année et c’est pour moi un indicateur d’amélioration de la fertilité du sol. 2 variétés : paille et rouge. Les oignons rouges traînent un peu la patte au départ mais à l’arrivée, c’est eux les plus gros…

L comme laitue

La laitue Batavia rouge de Grenoble a été la salade phare de l’année. La cueillette en mesclin a permis de faire durer la ressource jusqu’à fin Juin. Mais la chaleur et des semis dévorés par les limaces ont stoppé la production. Elle reprend doucement avec des plants dopés par les orages. J’ai essayé la laitue des 4 saisons mais elle a du mal avec la chaleur… je cherche encore la salade miracle !

G comme grelinette

Bon, pas de légumes commençant par G… Alors, parlons grelinette pour dire que si j’adore cet outil, ce n’est pas le premier dans mon cœur de potagiste… Celui que je préfère est celui-là… je vous laisse deviner la marque à sa couleur. Ça ne paraît pas, mais c’est redoutable d’efficacité pour désherber mes potagers et en particulier le chiendent bien installé et bien profond. Parfait aussi pour retirer les liserons en emportant un maximum de racines. Parfait pour extraire les ronces et toutes les adventices qui présentent une carotte longue de 20cm. En parlant de carottes, je m’en sert pour sortir du sol mes carottes les plus longues en laissant en place celles qui peuvent encore grandir… Bref, je recommande !

Programmateurs d’arrosage de jardin 3) la modif

Le programmateur en cours de démontage. On aperçoit l’électronique au fond du compartiment des piles. Le capot blanc sous les 2 vannes à membrane la protège contre les projections d’eau.

Après démontage du capot de protection et déconnection des 2 prises d’alimentation des vannes, je soude 2 fils sur les cosses d’alimentation.

Je connecte ces 2 fils à la platine qui supporte le régulateur de tension basse consommation et low drop out. Une analyse des composants possibles sur Internet m’a fait préférer le MCP1700 dans sa version 3.3 volts et en boîtier TO92, plus facile à souder qu’un composant CMS. Il a un courant de repos de l’ordre du micro ampère et peut délivrer 250 mA, ce qui devrait être suffisant pour ce type de valves. Un porte piles à 3 éléments de type AA alimente l’ensemble. Bien sûr, je préfère investir dans des batteries rechargeables ce qui n’était même pas envisageable pour le montage d’origine. Même avec des batteries moyennement chargées et 3.9 volts en entrée, le régulateur fournit ses 3.3 volts au programmateur qui maintenant affiche fièrement ses 4 bâtons. À l’activation des vannes, l’afficheur ne bronche pas et les 4 bâtons restent affichés.

Les fils du nouveau porte piles passent par un trou percé dans le porte piles d’origine et une goutte de colle est déposée pour maintenir le montage étanche. Le porte pile est collé au pistolet à colle au dos du programmateur.

Voilà, il n’y a plus qu’à remonter le tout ! Dernière amélioration de taille: une vieille pièce en plastique est fixée devant l’afficheur pour servir de pare soleil et éviter que celui ci soit endommagé en cas d’exposition prolongée (ce qui est souvent le cas dans le midi). Bon, je sens que mes légumes vont apprécier mon bricolage…