Le BRF, un peu de théorie !

Le contenu de cet article est issu de la page Wikipedia « Bois Raméal Fragmenté » agrémenté de remarques relevant de mes propres observations sur l’expérimentation BRF à la Ventarelle (en bleu).

Définition

Le bois raméal fragmenté, ou encore bois raméaux fragmentés (BRF) est le nom donné à un mélange non-composté de résidus de broyage (fragmentation) de rameaux de bois (branches).

Par extension, le terme « BRF » désigne aussi une technique culturale agricole innovante imaginée au Canada qui, par l’introduction du broyat dans la couche supérieure du sol ou en paillis, cherche à recréer un sol riche, aéré et riche en micro-organisme, comme on en trouve souvent en forêt.

Le BRF favorise en effet la pédogenèse nécessaire à la création de l’humus.

Son utilisation est parfois considérée comme essentielle dans une agriculture de type biologique ou dans une agriculture de protection. Il est aussi parfois utilisé en jardinage, à partir des tailles de haies par exemple.

Le BRF sert principalement à réinstaller l’activité biologique mise à mal par le travail du sol (labour) qui détruit le lieu de vie des habitants du sol (pédofaune) en le bouleversant et le mettant à nu.

Remarque Fifi : l’expérimentation que je conduis actuellement a pour but principal d’améliorer la qualité du sol de la Ventarelle afin d’améliorer la production potagère familiale et celle du verger. En effet, le sol présente à l’origine les caractéristiques suivantes :

–         fort PH alcalin compatible de cultures traditionnelles comme la vigne ou l’olivier mais incompatible de nombreuses variétés potagères. Le terrain était à l’origine une vigne qui devait produire au mieux un picrate local !

–         formation d’une croûte dure en surface en cas de sécheresse rendant difficile l’absorption de l’eau d’arrosage ou des rares pluies d’été,

–         rareté de la vie et notamment des vers de terre.

On incorpore pour cela le BRF en surface (0 à 4 cm, voire jusqu’à 20 cm ou plus sur un sol très dégradé) puis les vers de terre se nourrissent de la cellulose pendant que les champignons dégradent la lignine.

Remarque Fifi : je dépose entre 4 et 5 cm de BRF sur mes nouvelles planches de potager qui font chacune environ 10 m2 ce qui représente tout de même entre 400 et 500 litres de broyat par planche. Ce résultat nécessite la taille de 3 arbres de grande taille (plus de 5 m) et montre la limite facilement atteinte de la ressource dans un jardin.

Types de bois utilisables

Le bois de grosses branches (dit « caulinaire ») ne convient pas en BRF (il peut être utilisé en bois énergie). Son rapport C/N très élevé (600) nécessite une très grande quantité d’azote lors de la dégradation. Seul l’aubier et les rameaux jeunes (diamètre < 7 cm2) provenant d’un mélange d’arbres nobles (bois durs à forte teneur en tannins tels que le chêne, le châtaignier, l’érable, le hêtre, l’acacia) sont utilisables en BRF. En effet, les tannins se trouvent principalement dans le duramen.

Remarque Fifi : mon dernier BRF fait cette année est constitué de tailles d’érable (parfait car tendre au broyage et donne un beau BRF doré), d’un arbre à gousses dont je cherche toujours désespérément le nom (broyat de qualité idem érable), de tamaris (pas terrible pour le broyage car produit des « fils » d’écorce) et de prunier sauvage (bois très dur qui limite la capacité du broyeur à des branches de 3cm de diamètre).

Les résineux sont à éviter en raison de leur lignine spécifique (10 à 20 % sont toutefois tolérés en mélange). La résine n’a pas de caractère aggradant car elle est constituée de dérivés de diterpènes (partie colophane) et de monoterpènes (partie térébenthine). Il faut noter que seuls les genres Pinus, Picea, Larix et Pseudotsuga ont des canaux résinifères. Les thuyas sont eux caractérisés par des constituants du duramen toxiques pour les microorganismes, dérivés de tropolones (thujaplicines) à caractère phénolique, et sont donc à proscrire dans le BRF.

Remarque Fifi : malgré la présence de nombreux résineux sur le terrain et notamment dans les haies, je m’abstiens totalement d’en mettre dans le BRF.

L’acidification des sols par le BRF est parfois crainte par certains mais c’est un effet qui n’a jamais été observé. Au contraire, en sol acides, les BRF de feuillus ont tous plus ou moins tendance à augmenter le pH.

Remarque Fifi : je déplore ce constat mais il est notoire que si augmenter le PH d’un sol est assez facile (ajout de chaux), le rendre plus acide est illusoire. Mais je reste convaincu que l’humus généré par le BRF et dans lequel se feront les cultures aura une neutralité de PH qui le rendra compatible de la majorité des cultures.

En ce qui concerne le côté imputrescible de certaines essences, il ne faut pas confondre l’imputrescibilité du bois de tronc séché (cas des planchers ou des charpentes en châtaignier) avec celle des rameaux broyés humides et au sol. En effet, le robinier, aux propriétés d’imputrescibilité reconnues, a par exemple donné de très bons résultats en Ukraine. Même le mélèze (lui aussi imputrescible), bien qu’étant un gymnosperme, a donné des résultats corrects en régénération forestière au Québec, c’est le meilleur des gymnospermes pour l’usage en BRF (devançant même certains feuillus).

Composition du bois raméal

Parce que les plus exposées à la lumière, et les plus active, les branches et rameaux (ou les très jeunes arbres) qui composent le BRF sont la partie la plus riche de l’arbre. On y retrouve 75 % des minéraux, des acides aminés, des protéines, phytohormones et des biocatalyseurs (enzymes).

Ce bois raméal contient des celluloses, hémicelluloses et lignines, de très nombreuses protéines, tous les acides aminés, presque tous les types de sucres et amidons, en plus de polysaccharides intermédiaires. Il faut ajouter un nombre incalculable de systèmes enzymatiques, d’hormones, mais surtout de polyphénols, huiles essentielles, terpènes, tanins et autres…, associés à divers degrés à tous les nutriments nécessaires à la synthèse et à la régulation de la vie.

Parmi tous ces produits, un très grand nombre sont fragiles (enzymes, hormones et certaines protéines et chaînes d’acides aminés). D’autres seront des sources énergétiques immédiates comme les sucres, suivis des celluloses et des hémicelluloses. Reste la lignine, molécule tridimensionnelle – l’une des plus complexes du monde végétal – qui sera une source d’énergie importante, mais d’accès difficile, puisque cette énergie est contenue dans des cycles aromatiques que peu d’êtres vivants peuvent dégrader pour en tirer bénéfice. Des protozoaires et des bactéries peuvent le faire, lentement, mais les plus importants sont des champignons du groupe des basidiomycètes 3.

Un mètre cube de BRF équivaudrait à environ 250 kg de bois sec ou 370 kg humide, contenant au départ environ 1,7 kg d’azote. Une fois décomposé, ces 370 kg de BRF donnent 75 kg d’humus stable, lesquels contiennent environ 3,5 kg d’azote (4 à 5 %) . L’humus est une matière très stable, mais tout de même sujet à la minéralisation qui permet de relarguer de l’azote assimilable. Cette minéralisation naturelle représente, sous climat continental, entre 2 et 3 % du poids de l’humus par an. Hormis les chaulages et le travail du sol qui sont connus pour l’accentuer, la minéralisation est le résultat de l’activité biologique partiellement pilotée par les plantes, à travers le nuage de bactéries qui accompagne leur racines.

Rôle

Le BRF a différents rôles :

– rôle nutritif : Il permet de régénérer et entretenir la richesse d’un sol et de constituer des réseaux trophiques grâce au rôle prépondérant de la jeune lignine (présente sous forme d’oligomères ou de monomères) et à l’action fondamentale des basidiomycètes dans la dépolymérisation de la lignine conduisant à la production de glomalines favorables à la pédogenèse avec une influence majeure sur la conservation et la distribution de l’eau biologiquement active par symbiose entre les hyphes mycéliens et les racines.

– rôle irrigateur et structurateur du sol: Les fragments de bois raméal disséminés dans la couche superficielle du sol absorbent les pluies en évitant ou limitant le lessivage puis empêchent les remontées d’eau par capillarité et donc l’évaporation qui caractérise cette zone du sol notamment en l’absence de couvert végétal. La présence de fragments de bois à volume variable selon le niveau d’humidité contribue également à l’aération du sol.

– rôle thermorégulateur : En outre, le BRF s’avère avoir un effet tampon sur la température du sol qui est, de par sa présence, moins chaud en été. Ceci a un effet protecteur sur la plante poussant dans le BRF comme sur la pédofaune.

Ajouter du BRF permet de reconstruire durablement un écosystème au niveau du sol.

Cette technique est utilisable par toutes les formes de culture, potagers privés, maraîchage, agriculture, nouvelles plantations et établissements de haies, sylviculture, arboriculture…

Remarque Fifi : même si l’expérimentation de la Ventarelle est récente (début 2011 à aujourd’hui) et ne présente probablement pas le recul suffisant, j’ai clairement observé l’efficacité du BRF dans ces 3 rôles. La qualité des légumes ayant poussé dans le BRF cette année montre clairement un bien meilleur équilibre des minéraux. Les courgettes notamment n’ont pas souffert des effets habituels de chlorose. L’eau donné aux plantes par le goutte à goutte a rendu la terre humide sur un large périmètre autour des plants au lieu de s’évaporer quasi instantanément à la chaleur. Même si le deuxième effet aurait pu être obtenu par un paillage, un carottage du sol traité BRF montre une richesse étonnante par comparaison avec un sol non traité. Des vers de terre sont présents alors qu’il est difficile d’en trouver ailleurs. Une faune importante est apparue aux alentours et sur les plants (coccinelles, scarabées, punaises vertes…) sans que je note une dégradation des plants autres que les choux. Je me plais à croire qu’il y a à manger pour tout le monde dans cette chaine alimentaire et que mes plants sont préservés des prédateurs…

Processus

Le processus de décomposition d’éléments végétaux fait appel à l’activité animale, microbienne et cryptogamique (champignons) du sol. C’est une lente mais inexorable transformation. Les filaments de mycélium produisent des glomalines qui sont des « colles » humiques d’où les phénomènes d’aggradation. Il y a cumul entre les réseaux mycéliens et la production de glomalines. Cela produit des sols structurés et enrichis en humus stable.

La dépolymérisation de la lignine produit des polyphénols antioxydants (la guaïcyl et la syringyl, les deux polyphénols les plus importants avec les tannins) qui jouent un rôle primordial dans la pédogenèse. Ils empêchent le lessivage de l’azote en automne et favorisent sa réorganisation dans la fabrication de l’humus.

La présence de lignine jeune favorise le développement rapide des champignons (basidiomycètes) qui dégradent le bois. Associé à une présence élevée de carbone (c/n du BRF = 50), l’azote présent dans les rameaux est rapidement consommé. La prolifération des champignons va entrainer une réorientation et stabilisation de l’azote vers l’humification.

L’incorporation du BRF au début du printemps permet d’obtenir un sol de type Mull (humus) (qui contient le plus de vers de terre) alors qu’en le laissant en surface, on obtient plutôt un moder (qui contient plutôt des arthropodes).

Avec le BRF la question de l’énergie est d’importance. En effet, le BRF fournit de l’énergie chimique, un « combustible » pour la vie du sol en quelque sorte, et ce grâce à la lignine, noyau d’hémicellulose, de cellulose et de sucres. La lignine met du temps pour être digérée par quelques organismes seuls capables de cet exploit. Ce sont pour l’essentiel des pourritures blanches en raison de leur aspect (champignons fréquents dans les vieux tas de bois). La digestion de la lignine par le sol produit une quantité importante d’énergie. Ce « carburant » accessible aux champignons qui le réintègrent via la chaîne trophique du sol, leur donne un pouvoir structurant : ils sécrètent des antibiotiques limitant certaines bactéries ; leur action rend la cellulose du B.R.F. accessible aux micro-organismes qui alimentent une chaîne trophique ou les déjections des vers de terre servent de nourriture à des micro-arthropodes dont les déjections alimentent d’autres organismes qui au final produisent des nutriments assimilables par les plantes.

Remarque Fifi : les champignons blancs sont apparus dès l’hiver 2011-2012 sans que je me préoccupe particulièrement de l’état d’humidité du BRF. Cette année 2012, j’ai commencé le BRF assez tôt (début Septembre) pour profiter des petites pluies d’automne sur des rameaux encore verts. J’ai mon tuyau d’arrosage toujours à proximité pour maintenir le BRF toujours humide avec l’espoir de démarrer le processus le plus tôt possible.

Faim d’azote

Les apports de BRF « vampirisent » l’azote disponible (entre autres) car les champignons notamment en ont besoin pour s’installer. Cet azote est prélevé dans les réserves du sol provoquant une pénurie temporaire de cet élément. La dégradation de la lignine par les champignons produit des polyphénols qui sont des antioxydants. Les nitrates sont une forme oxydée de l’azote (NO3). Comme il y a beaucoup moins de nitrates, un apport de fertilisant peut s’avérer utile.

Les cultures en place ou celles à venir risquent de manquer d’azote » (plus ou moins importante selon la nature du sol). Ce déficit en azote est défavorable aux cultures pendant les deux à six premiers mois. Pour compenser ce manque, on peut installer la première année avant l’épandage du BRF, un engrais vert de la famille des légumineuses, trèfle ou luzerne par exemple. On pourrait également être tenté d’épandre simultanément au BRF une fumure (type lisier) riche en azote pour compenser la faim d’azote mais ce serait une erreur car, selon Gilles Lemieux, « l’application de BRF se fait sans apport d’azote ni d’utilisation d’insecticides ou d’herbicides. Un apport d’azote peut mettre en danger la durabilité du sol en accélérant indûment la dégradation des polyphénols hydrolysables et des celluloses. Cela peut aussi modifier la structure des agrégats, leurs propriétés physico-chimiques et plus important encore, compromettre la minéralisation de l’azote. » En effet, selon JC Tissaux, « les champignons peuvent utiliser l’azote sous forme d’ammonium et d’acides aminés mais très rares sont ceux qui l’utilisent sous forme de nitrates. La quantité optimale d’azote pour la croissance de plusieurs basidiomycètes en milieu synthétique a été évaluée à 0,07-0,11 % en poids pour 11-12 % de carbone sous forme de glucose. Cela donne un rapport C/N de 100-1707.

Les épandages de BRF réalisés en automne sont mieux intégrés du fait de la pluie ou de la neige. À ce moment-là, il y a assez de nitrates dans le sol et les plantes en utilisent peu. On peut sans risque apporter le BRF qui en plus fera office de pompe à nitrate. Les épandages après le mois de janvier sont à proscrire car il s’installe alors une forte concurrence vis-à-vis de l’azote. Cette concurrence est d’autant plus forte que l’apport de BRF est élevé.

Remarque Fifi : je n’ai pas connu de phénomène particulier de faim d’azote. Il faut dire que je dépose le BRF sur une sous couche de compost maison d’environ 3 ou 4 cm, tôt à l’automne et laisse donc le temps au BRF de se faire avant de planter au printemps.

Pré-requis

L’utilisation de BRF n’est rapidement efficace que sur sol vivant, c’est-à-dire un sol où l’on cultive et protège la vie biologique qu’il héberge.

Les outils de travail du sol sont les premiers destructeurs du sol vivant. Il faut environ 5 ans pour restaurer la vie d’un sol mort. La première cause de la mort des sols est la compaction et le travail mécanique profond. Un sol compacté s’oppose à la pénétration des racines. L’apport de BRF n’est pas une solution dans ces cas là.

Pour « ressusciter » les sols morts, une solution consiste à semer des engrais verts et à pratiquer le paillage de façon à laisser un maximum de résidus frais de plantes en surface.

Les premiers apports de BRF se font toujours en petites quantités, à l’automne. Un sol mort ne peut digérer la lignine. L’aggradation est un processus assez lent. Il faut 3 à 4 ans pour mesurer une différence de porosité dans les sols. Plus les sols sont lourds et hydromorphes, plus il faut travailler avec des plantes à racines pivots qui constituent d’excellentes alliées pour rapidement restaurer les échanges verticaux dans les sols. La restructuration par les adventices est souvent spectaculaire. Le rumex et le chardon restaurent par exemple un sol dégradé en 3 ans. Il y a cependant un compromis à trouver entre adventices et cultures.

Une fois le sol revenu à la vie, le seul travail possible est un binage sur 2 cm sans oublier, en toute circonstances, d’entretenir le sol vivant en l’alimentant par des paillages et des apports organiques.

Production

Plus le diamètre des rameaux est faible, meilleur sera l’effet sur le sol (tout diamètre supérieur à 7 cm est à proscrire). L’idéal est que ces rameaux ou branchages soient broyés pendant la période dormante donc sans leurs feuilles, en fin d’automne. On privilégie le bois jeune car il contient de la lignine en formation, plus attaquable par les champignons et les bactéries que la lignine adulte présente dans le tronc des arbres. Ces branches contiennent une matière azotée indispensable au développement de ces bactéries et champignons.

On préconise de ne pas mettre trop de feuilles dans le BRF car incorporer du feuillage en grande quantité favorise les bactéries au détriment des champignons et on se rapproche alors d’un processus de compostage classique.

Les branchages peuvent provenir de la taille et de l’élagage des arbres d’ornement, de la taille des arbres fruitiers et des haies (attention aux résineux dont la part ne doit pas dépasser 10 à 15 % du total).

Le bois est fragmenté dans un broyeur pour faciliter l’attaque de la lignine par les bactéries et les champignons. En effet, l’écorce de ces branchettes est protégée des insectes et des bactéries par une couche de cutine. La lacération met le bois à nu et le rend immédiatement attaquable par bactéries et champignons.

On évitera les branches mortes et sèches qui risquent de pomper l’eau du sol plutôt que de le maintenir humide. Ces branches mortes sont appauvries en nutriments. Il vaut mieux ne pas les utiliser ou en très petites proportions, et de préférence en mélange au reste du broyat.

En termes purement économiques pour les sylviculteurs, la production de BRF peut être concurrencée par celle de bois énergie. Il faut également éviter l’exportation intempestive des rameaux des forêts. Le prélèvement appauvrit le milieu et ne permet pas à l’écosystème de se régénérer correctement.

Remarque Fifi : j’utilise un broyeur BOSCH qui me donne toute satisfaction tant au niveau de sa capacité de broyage (jusqu’à 4 cm de diamètre en fonction de la dureté du bois) que du bruit généré. Je n’utilise donc que des rameaux qui sont acceptés par le broyeur, le reste étant utilisé soit dans le Rocket Stove soit dans l’insert. J’élimine également du broyat le bois mort et les feuilles. La question qui se pose à moi (et à tous les utilisateurs de BRF) reste l’adéquation entre la ressource disponible au jardin et mes ambitions d’agrandissement du potager ! L’avenir me répondra…

Fifi le BRFiste convaincu

Mise en ligne d’une page sur mon Rocket Stove de jardin !

Les visiteurs s’étonnent toujours, au cours de leur visite du jardin, de la présence d’une « usine à gaz » maison. Il leur est répondu « Ah ça ? c’est le Rocket Stove de jardin de Fifi ! », ce qui ne satisfait que très moyennement leur curiosité…

A ceux qui sont intéressés d’en savoir plus, je leur recommande un petit tour sur Google ou une visite sur cette page, basée sur un article que j’ai écrit en 2011 pour la communauté solaire APPER…

Fifi le Rocket Stoviste