Avancement du 5ème carré de potager…

La fin des vacances de nouvel an sonne le début des travaux du 5ème carré de potager. Le travail avance vite au début car la couche de surface de 20 cm est légère et sert de remplissage au 4ème carré après un tamisage qui permet de supprimer les plus gros cailloux.

Après cette étape presque facile, commencent les difficultés. La deuxième couche qui suit est constituée d’une vingtaine de cm de terre dure comportant beaucoup de cailloux. Et la troisième est la pire car la plus dure et il faut y aller à la pioche pour l’éliminer cm par cm.

Ce n’est qu’à partir de 60 cm de profondeur que je retrouve la terre d’origine sans cailloux et dans laquelle je retrouve quelques vers de belle taille.

Me voici enfin arrivé 3 mois après le début du creusement devant un beau trou de 1,5 m par 1,2 m et 60 cm de profondeur. Il n’attend plus que son cadre en bois et son remplissage. Et je reste convaincu que les racines de mes légumes sont bien incapables de traverser sans aide ces couches que j’ai eu tant de mal à éliminer.

Fifi le fossoyeur du potager

Nouvelle méthode de culture à la Ventarelle (Partie 4: le carré)

Le niveau de matière végétale dans le trou de culture augmentant tous les jours, il est temps de s’occuper du carré aérien. Les planches de pin brut non traité les plus appropriées trouvées chez le revendeur du coin font 20 cm de large et 27 mm d’épaisseur. Il me reste à choisir la longueur entre 3 et 4 m. Dans tous les cas, elles sont trop longues et je dois les couper pour les transporter. Je choisis 4 m ce qui me permet de couper 2 longueurs de 1.4 m et une de 1.2 m. Le carré ne sera donc finalement pas un carré mais un beau rectangle de 1.4 sur 1.2 m… Le gars qui me sers est dans un bon jour et j’embarque gratis 4 chutes de 50 mm sur 70 mm en 80 cm de long qui feront les 4 renforts aux 4 coins du carré. Le tout pour 24€ les 3 planches qui me feront un carré avec une hauteur hors sol de 40 cm.

Une fois les 8 planches découpées et teintées au brou de noix (naturel et pas cher), je les isole de l’humidité sur la face intérieure avec la matière plastique récupérée des sacs de terreau utilisés en début d’année pour la plantation des oliviers. J’espère que la durée de vie des planches en sera améliorée.

Puis commence le montage, armé d’un niveau et d’une équerre. Les planches sont fixées sur les 4 montants par des vis à bois qui permettront un démontage facile quand il faudra les remplacer. Le but est de pouvoir changer chaque planche sans avoir à démonter tout l’édifice.

Les montants s’enfoncent dans le sol et s’appuient sur la base constituée par les rondins de bois à 30 cm sous la surface. En aérien, 40 cm permettent de fixer 2 hauteurs de planche et il reste 10 cm qui permettront les ajustements quand le bois se décomposera et le carré s’enfoncera.

Les 4 premières planches sont fixées et tout parait solide et d’équerre.Il s’agit maintenant de fixer tout autour du carré et dans sa face intérieure une barrière aux rhizomes qui ne vont pas manquer de vouloir coloniser ce lieu fertile. J’ai opté pour un voile « anti-mauvaises herbes » mais je ne sais pas s’il sera assez résistant face à la pugnacité des racines. On verra à l’usage. Le tissu est fixé à l’aide d’une agrafeuse.

Une fois les 4 cotés garnis, il s’agit d’enfoncer le tissu à la verticale le plus  profond possible.

Le carré une fois le tissu en place. Le mulch est toujours chaud en profondeur. On voit en surface les cosses qui doivent à mon avis constituer un apport carboné.

Montage de l’étage supérieur pour atteindre les 40 cm de hauteur hors sol.

Le carré une fois terminé et enduit de brou de noix pour un style chêne « grand siècle » !

Voila, il ne reste plus qu’à rajouter quelques couches végétales supplémentaires pour faire monter le niveau. Aujourd’hui ça sera: feuilles du cerisier, pommes de terre pourries, 5 kg de fumier de cheval, paille des lapins. Je lorgne dans le jardin tout ce qui pourrait convenir… Le sécateur est prêt !

Fifi le HugelKulturiste