Joies et misères de la piscine !

Les dernières misères de la piscine (baisse inexpliquée de 30 cm de son niveau) m’ont donné l’idée d’un article sur les joies et misères procurées par celle-ci…

Joie: bien sûr avec l’image idyllique que procure la piscine quand tout va bien ! Ici, une jolie photo trouvée sur notre PC qui montre à l’évidence le plaisir qu’elle a  procuré à une famille d’échange de maisons (les anglais ?)

Misère: la piscine lors des chutes de neige fameuses de Janvier 2009… pas vraiment envie de s’y baigner mais on rêve que l’été revienne…

Joie: ça y est, l’été est là et la piscine a retrouvé sa couleur magique de lagon polynésien !

Misère: chaque année, la piscine devenue un cloaque infâme est vidée, karcherisée et remplie avec l’eau du puits. Ici en cours de vidage (Mars 2002)…

Plus le niveau baisse, plus l’eau devient vase…

Bel effet « avant-après »

ça y est, c’est vide et propre. Il ne reste plus qu’à remplir. 24 heures non stop de pompe à puits.

Le remplissage est en cours et la couleur vire au bleu…

Joie: la saison piscine peut commencer (Juillet 2001)…

Le garage à bateaux (Août 2000) !

Misère: l’hiver revient…

Puis un jour la pompe du circuit de filtration a grillé. Je décide en Mai 2001 d’en profiter pour refaire le local technique souterrain et changer le filtre à sable. Je commence par installer un portique maison pour retirer du local l’ancien filtre en inox qui doit bien peser ses 100 ou 150 kg.

On voit ici l’engin au fond du local qui fait penser à sous-marin de la dernière guerre…

Le vieux filtre est extirpé du local technique !

Le nouveau filtre à sable en résine bleue est presque en place. Il est posé ainsi que la pompe sur un faux plancher de 20 cm qui rendra le tout plus tolérant aux inondations dues aux fortes pluies.

Joie: la piscine est prête à l’emploi ! Ici, Rémi et ses copains-copines le jour de son anniversaire en 2005…

Misère: Mai 2004. Un des 2 skimmers a rendu l’âme ! Il faut creuser largement pour installer le nouveau qu’on voit ici en place. Il faut en profiter pour changer le tuyau qui le relie au local technique pour le remplacer par un tuyau souple, plus résistant. Le nouveau tuyau doit passer dans un tunnel à creuser entre le skimmer et le local dont on voit la trappe en haut à droite. Seule solution: percer la dalle béton qui doit bien faire 20 cm tous les 2 mètres et creuser entre 2 trous sous la dalle !

On voit ici Marie-Chantal au boulot, à creuser le tunnel sous la dalle béton… Ah, il faut la mériter sa baignade !

Voila ! Le nouveau tuyau est en place dans son tunnel ! Il ne reste plus qu’à reboucher et daller !

Joie: une nouvelle saison s’ouvre. Ici Rémi dans son paquebot en Juin 2003 !

Misère: Mars 2003. Le revêtement de la piscine est devenue bien gris et nous décidons de repeindre ! Avant la peinture, passage à l’acide chlorhydrique pour supprimer le calcaire déposé. Bottes, gants, lunettes et masque obligatoires ! Passer la peinture à coté est un vrai plaisir surtout avec un rouleau large monté sur un manche télescopique.

Encore une fois Marie-Chantal au travail avec son rouleau à rallonge !

Joie: la baignade de nuit en Juillet 2004 !

Misère: une fuite aux buses de refoulement en Mars 2005. Là encore, il faut ouvrir, creuser un tunnel et changer le vieux tuyau par un nouveau souple !

Joie: voila, on est en 2012, la piscine est belle, la véranda est là…

Misère: début Septembre, fuite inexpliquée dans la piscine ! Les skimmers ne sont plus alimentés.

Heureusement, la prise de surface est toujours en place et permet le filtrage de la piscine.

Mais Minette est bien triste car la fin de saison est bien compromise !

Fifi le piscino-tristo-jouissif

Pauvre piscine !

Le niveau de l’eau est passé aujourd’hui sous les buses…

Heureusement, la prise d’eau de surface est toujours installée et permet le recyclage et filtrage quotidien. Le skimmer qu’on voit en haut à droite n’est plus alimenté depuis que la fuite a commencé… Et la couleur de l’eau donne toujours envie de se baigner !

Fifi le pisciniste percé