Engrais vert: suite !

Les plants de fèveroles que j’ai plantés en septembre se portent à merveille. Ils n’ont pas bronché aux premières gelées (-2.5°C) alors que les plants de pomme de terre qui sont partis des plants non récoltés ont tous rendus l’âme. La fèverole devrait faire une belle quantité d’amendement.

Ici au nouveau potager où j’ai fait moitié engrais vert à droite et moitié compost et fumier recouvert de feuilles à gauche. Histoire de comparer… J’avais planté initialement du trèfle sur la gauche mais rien n’est sorti…

Fifi le Vert-de-Terre

Nouvelle méthode de culture à la Ventarelle ! (Partie 2: le trou)

Passage de la théorie à la pratique  ! Il me faut plusieurs jours et souvent sous la pluie pour faire le premier trou: 1.2 m sur 1.5 m et 60 cm de profondeur. J’ai mis de coté les premiers 10 cm d’épaisseur qui me paraissent de bonne qualité car ils contiennent l’humus formés par le BRF et le paillage. Puis je tombe très vite sur une terre de remblais bien compacte et remplie de cailloux. Je comprends la difficulté des racines à percer cette couche. Sous cette couche, je trouve la terre originale avec des marnes qu’il faut attaquer cm par cm à coup de bêche. Quand j’arrive aux 60 cm de profondeur, j’essaie d’ameublir à la grelinette le plus profond possible. Arrive enfin le moment de placer au fond du trou les morceaux de bois les plus pourris que je puisse trouver… J’en profite pour récolter toutes les coupes qui trainent depuis des années au fond du jardin et que je n’osais même pas mettre dans la cheminée.

Le remplissage se poursuit.

Puis je comble les interstices entre les rondins par du BRF. Il m’en faut 3 brouettes pleines avant d’avoir une surface  à peu près plane. J’ai maintenant une première couche pur carbone !

Passage à l’azote. Je comble le trou jusqu’en surface avec de la tonte d’herbe fraiche. En plus ça tombe bien, la prairie avait besoin d’un petit entretien avant l’hiver ! A la nuit tombée, je mouille bien le contenu du trou et couvre avec des feuilles pour que la magie opère !

Prochaine étape: le carré !

Fifi le bio-trouilloteur

Nouvelle méthode de culture à la Ventarelle ! (Partie 1: la théorie)

Après 1 an de retour d’expérience de mes buttes de culture et de mon carré de potager « en altitude », j’ai décidé de faire un mix des 2 afin d’améliorer un certain nombre de points qui ne me donnent pas encore satisfaction. De plus, je vais augmenter la surface utile en faisant 4 planches de 1.2 m par 1.2 m. Les points à améliorer sont les suivants:

– les racines de mes plantes ne vont pas assez en profondeur. Entre 20 et 40 cm de profondeur, je trouve généralement de la mauvaise terre de remblais avec des cailloux ou même des gravats. Et plus bas, j’ai la terre d’origine qui comporte des marnes très compactes et où il est difficile de creuser. Les légumes racines comme les carottes peinent donc à s’installer et à s’allonger. J’ai décidé que j’aurai maintenant un sandwich de couches sur 80 cm dont 60 cm en profondeur et 20 cm au-dessus du niveau du sol. La partie aérienne sera délimitée par un carré en bois de  40 cm de haut.

– le deuxième problème est qu’après une relative accalmie, les rhizomes de chiendent se sont développés de plus belle. Et même s’ils sont faciles à arracher dans  la butte, ils font une concurrence déloyale à mes plants. Il va falloir installer une séparation infranchissable sur les cotés de mes carrés.

– je n’arrive toujours pas à créer des passages me permettant d’accéder à mes plantations pour cueillir ou  désherber. Ce coup ci, je vais séparer les 4 nouvelles planches par des chemins d’accès de 40 cm de large sur lesquels je répandrai quelques cm de BRF et de la tonte pour éviter les mauvaises herbes. Puis, quand ce mélange aura viré au compost au printemps suivant, je l’utiliserai en amendement dans mes planches.

Je vais utiliser le principe de la hugelkultur en faisant une première couche profonde constituée de buches de bois sur 30 cm, ce qui va constituer une réserve de matière organique carbonée pour une longue durée avec une capacité de fournir aux plantes l’alimentation en eau dont elles ont besoin en limitant l’apport par l’arrosage de surface.

Puis je mettrai une couche de matière comportant un taux important d’azote dans le but d’avoir un rapport C/N convenable. Disons la dernière tonte de la saison sur 30 cm puis les déchets organiques de cuisine au fur et à mesure de l’hiver.

Enfin je remettrai en place la couche de surface de 5 à 10 cm que j’aurai mis de coté avant de creuser le sol. Cette épaisseur correspond à la couche d’humus que j’ai réussi à accumuler en 2 années de BRF et paillage.

Prochaine étape: la pratique !

Fifi l’expérimentateur