Les poules en liberté…

C’est l’arrivée du printemps, les poules sont en liberté et ne chôment pas. Leur grand plaisir est de farfouiller dans les tours d’arbres à la recherche de nourriture naturelle pour les changer de leur régime d’hiver en granulés…J’ai gratté en fin d’hiver le tour de mes arbres fruitiers, enlevé les herbes inutiles, amendé en fumier puis couvert de paille.

En arrière plan, le potager central avec de gauche à droite: ails, oignons, échalotes, petits pois (pas encore sortis), une rangée bien fumée pour les pommes de terre (pas encore plantées !) et la fèverole. A droite, le composteur où j’ai entreposé 1 m3 de fumier de cheval restant sur les 2 récupérés cet hiver.

Fifi le chickeno-libérateur

Les noisetiers de la Ventarelle

Les noisetiers sont en fleurs depuis plusieurs semaines. Les chatons qu’on voit sur leurs branches sont les fleurs mâles qui sortent en premier.

Puis les fleurs femelles arrivent les derniers jours de février. Elles sont rouges et minuscules.

Le hic, c’est que quand elles arrivent, les fleurs mâles ont été balayées par les rafales de mistral ! Donc pas beaucoup de noisettes si les arbres sont peu nombreux et de même variété… La nature est trop intelligente et favorise la diversité ! J’ai donc planté cette année 6 noisetiers supplémentaires de 3 variétés différentes: ‘Merveille de Bollwiller’,  ‘Nottingham fruhe’ et  ‘Webb’s prize cob’. Nous verrons bien !

Fifi le Noiseto-reproducteur

Plantation de 4 myrtilliers !

Une envie de planter des petits fruits rouges m’a conduit à acheter 4 myrtilliers. C’est un challenge compte tenu que ces plantes préfèrent les sols acides et les sous bois plutôt que le sol calcaire et le soleil du midi !

Alors, j’ai évidemment déployé une technique spéciale. D’abord, choisir un emplacement plutôt ombragé ou qui le sera pendant le soleil d’été. J’ai donc repéré 2 endroits sous des grands arbres feuillus et décidé d’en planter un couple à chaque endroit.

Je creuse (facilement grâce à la tarière thermique !) un beau trou d’environ 50 cm de diamètre et 40 cm de profondeur, ce qui doit faire environ 100 litres.

Puis je tapisse le bord avec une feuille de « chocolat » destinée à l’origine à protéger les murs de l’humidité. Le but est d’isoler le terreau acide du milieu environnant calcaire. Je commence à remplir le trou de BRF de conifère qui devrait produire un milieu acide pendant sa décomposition.

Je comble ensuite le trou avec un grand sac de 70 l de terre de bruyère.

Enfin, les chérubins sont plantés dans leur petit cocon individuel. L’avenir nous dira s’ils ont une petite chance de croitre et de produire dans le midi…

Fifi le planto-myrtilliers

Nettoyage et plantation en haie Ouest !

Après quelques mois consacrés à abattre et débiter la haie Ouest, le temps est venu de nettoyer et replanter.

La première opération consiste à se débarrasser des souches. J’applique la méthode la plus facile. Je creuse autour de la souche à 20 cm en dessous du niveau du sol, puis je la découpe à la tronçonneuse. Les 10 premiers cm de terre sont en fait constitués d’humus de conifère de couleur bien noire et creuser ne présente aucune difficulté. La terre est ensuite remise en place et plus de souche !

Puis la deuxième opération consiste à planter plusieurs rangées de végétaux pour briser la vue. De gauche à droite sur la photo:

– des plantes grimpantes sur le grillage: lierre et chèvrefeuille.

– des Actinidias plantés à environ 1 m du mur. 3 pieds mâles et 2 pieds femelles avec un tuteur à chaque pied. A terme, j’imagine pouvoir faire un tunnel rejoignant le grillage avec les kiwis pendant d’en haut.

– puis des Photinias plantés à environ 1 mètre des Actinidias pour briser la vue en hiver.

– et pour finir 5 arbres fruitiers (cerisier, prunier, abricotier, pommier…).

Fifi le briseur de vue

Quelques travaux à la Ventarelle… (partie 1)

Cette automne, réfection du toit du garage qui fuit sans qu’il soit possible de détecter l’origine des fuites. On en était à devoir mettre 2 ou 3 cuvettes sous les gouttes d’eau qui tombaient du toit en cas de pluie. Et elles ne tombaient jamais au même endroit ! Du coup, gros chantier: toutes les anciennes tuiles sont enlevées et passent à la casse, pose de plaques ondulées fixées sur les poutres du toit pour l’étanchéité, pose de nouvelles tuiles, étanchéité de la cheminée du chauffage (qui ne sert plus aujourd’hui en raison de la pompe à chaleur) et crépi de finition. Les pluies de fin d’année ont permis de constater que notre garage est de nouveau au sec !

Fifi l’étanchéitoit-content

Récapitulatif de la fin 2015 au jardin…

Un petit récapitulatif des activités de la Ventarelle en fin d’année dernière.

On commence par la réalisation des carrés de potager 3 et 4. Sur la photo, on voit le décaissage du n°5. Il s’agit d’enlever la couche superficielle sur 20 cm, de la tamiser et de s’en servir pour compléter les autres carrés de potager dont le niveau baisse au fur et à mesure de la dégradation du bois et de la matière organique qui les composent.

Je butte notamment les pieds de fenouil qui commencent à grossir et qu’il faut préserver de la lumière. Il reste une vingtaine de pieds de salade qui continuent leur croissance à petite vitesse dans la douceur relative de cette fin d’année 2015 et une dizaine de pieds de choux fleurs.. Pas d’attaque de nématodes constatée. Je paille ensuite avec un broyat de feuilles de platane fait avec la petite broyeuse électrique. C’est sympa en résultat mais trop chronophage. Les feuilles restantes seront compostées…

Nettoyage de la parcelle sud (celle des courgettes) et semis de féverole (avec les graines récoltées au printemps). Les plants sont sortis au bout de 3 semaines. 5 cm de haut à la date du 2 janvier 2016.

Cueillette des olives : environ 12 kg sur l’olivier de la terrasse (pour rappel 32 kg il y a 2 ans et rien l’année dernière) et moins du kg sur l’ensemble des autres oliviers. Les olives apportées au moulin ont donné un peu plus de 2 litres d’huile.

Taille de la haie de séparation avec le voisin. Je me suis fait aider mais je me charge de couper ce qui peut servir de bois de chauffage. Le reste, une fois sec, sera broyé en BRF pour remplir le fond des futurs carrés de potager.

Le semis de basilic fait au moment de la récolte des graines est passé du loft à la véranda. J’ai transplanté en 4 pots. Dans le pot du milieu, un plant de basilic égaré, une tentative d’amaryllis à partir d’un oignon et 2 petits pamplemoussiers germés de pépins mis en vrac à la surface du pot.

Nettoyage de la planche nord et semis de féverole. Les 2 petits pêchers ont été amendés au compost ménager au pied puis paillés.

Nettoyage de la planche centrale et semis de féverole. C’est fou comme la terre a complétement changé de consistance. Faire les trous de semis au transplantoir est une partie de plaisir ! Puis j’ai semé à l’aide d’un outil vu sur Internet. ll s’agit d’un tube en PVC d’environ 1,5 m, en forme de pelle à l’extrémité qui creuse. Une graine lâchée au sommet du tube arrive pile dans le trou sans que j’ai à me baisser ! Royal. Mais long quand même… La planche fait 5 m sur 5 m et j’ai entouré le tout d’un chemin fait de rondins de 50 cm  pour éviter de marcher dans la boue quand il pleut. J’ai planté du coté sud 3 rangs d’échalotes, d’oignons (les misérables récoltés cet été) et d’ails. Coté nord, j’ai planté les 5 pieds de vigne qui était dans la pépinière depuis 1 ou 2 ans. Un trou de 60 cm de profondeur fait à la tarière thermique puis plantation du contenu du pot dans un mélange terre – compost. Pour finir un paillage au pied pour limiter les herbes indésirables.

Nettoyage et semis de féverole sur une petite planche appelée « planche des lapins » en raison de la proximité avec l’enclos des lapins. Le but est de pouvoir semer des carottes ou d’autres végétaux pour eux ! A droite, le trou déjà fait pour un futur arbre fruitier. Probablement un pommier car les lapins adorent les pommes tombées de l’arbre.

Juste avant les fêtes, je suis allé passer commande des 10 fruitiers que je me suis donné comme objectif pour cet hiver. Rien que du classique: 2 pommiers, 2 abricotiers, 2 cerisiers, 2 poiriers et 2 pruniers. Il reste encore dans la pépinière maison et provenant de chez MamyTrac 2 figuiers et 2 pêchers. Pour préparer ça, évidemment des trous, des trous et des trous. Merci qui ? Merci la tarière !

5 des 10 fruitiers seront plantés le long de la clôture ouest et à 3 m de celle ci. Entre les fruitiers et la clôture, j’ai l’intention de mettre quelques photinias, histoire d’augmenter la séparation avec le voisin. Et sur le grillage jasmin ou chèvrefeuille…

3 autres fruitiers iront dans les trous déjà faits cet été. Restent les 2 poiriers qui rejoindront  les 2 déjà existants dans la planche nord.

Voilà pour le résumé des 3 derniers mois de 2015 au jardin. La saison 2016 peut commencer !

Fifi le potagerzinzin

Bonne Année 2016 !

Tout d’abord, bonne et heureuse année 2016 sous l’œil vigilant de Pupuce !

Après une longue absence, le blog redémarre pour la saison potagère 2016 ! Il ne pleut pas, donc autant dire qu’il fait beau !

Aujourd’hui, construction de 3 composteurs à feuilles (entre 300 et 500 l chacun) et remplissage à ras bord en tassant bien. C’est la première fois que je m’attache à récupérer aussi complètement que possible cette matière première précieuse.

Puis décaissage du 5 ème carré de potager. Cela consiste à récupérer la couche superficielle de 20 cm de profondeur, à la tamiser afin de se débarrasser des cailloux et racines et de compléter le niveau des autres carrés de potager. Plus profond, je vais trouver comme à l’habitude 20 cm de terre de chantier puis 20 cm de cailloux… Mais j’ai pour m’aider la tarière thermique qui fait des merveilles !

En parlant de trou, j’ai fini l’année en commandant 10 fruitiers et en préparant les 10 trous qui les accueilleront. 60 cm de diamètre et 80 cm de profondeur. Chaque trou fait en 10 mn avec la tarière. Un vrai plaisir. Plus de détails quand ils arriveront…

Fifi the trouilloteur

Le poulailler a une porte automatique !

Depuis le massacre des poules par le renard il y a 2 ans, nous prenons plus de précautions à les enfermer la nuit. Dernière nouveauté, complémentaire du nouveau poulailler: la fermeture automatique de la porte à la tombée de la nuit. L’ouverture se fait au lever du jour, ce qui donne plus de temps aux poules le matin pour grattouiller partout pendant qu’on achève notre nuit. La boite, fixée à l’aplomb de la porte coulissante, contient une motorisation à piles qui ferme et ouvre la porte à l’aide d’une ficelle. Un détecteur de fil tendu permet l’arrêt à l’ouverture et un second détecteur de fil détendu permet l’arrêt à la fermeture. Super pratique !

Fifi le Poulo-portier-satisfait