T comme tomate

La reine ! Parfois capricieuse comme lors de la saison dernière où la moitié des 120 plants plantés avaient fait grève… Cette année, c’est plutôt bien parti grâce aux pluies du printemps et à la chaleur de l’été. 60 pieds pour faire de la cœur de bœuf abondante et des bocaux pour l’hiver, 30 pieds pour le plaisir des tomates apéro (plusieurs couleurs, plusieurs formes…) et 30 pieds pour renouveler les graines de tomates plus exotiques (poivron, noire, jaune…). Comme chaque année, un prédateur pénible: la punaise ! Je ne connais qu’une méthode qui est la cueillette à la main des punaises installées sur les tomates rouges et leur extermination à coup de pelle… Jour après jour, leur quantité diminue. Gant de chirurgien conseillé car elles vous chient rouge dans la main…

S comme salade

Le secret de la salade perpétuelle réside dans un semis tous les 15 jours, une cueillette en mesclin pour conserver la ressource le plus longtemps possible, des variétés résistantes au froid et à la canicule, une plantation en carré de potager pour limiter l’agression des limaces et escargots (les murs sont hauts…), une couverture en polycarbonate pour pousser la température les mois froids et une chasse nocturne à la frontale toutes les semaines pour écarter tout prédateur… Et voilà!

R comme Rhubarbe

Un essai assez récent de semis et un autre de plant récupéré chez Mamytrac. Le plant issu du semis est assez beau car il profite d’un arrosage quotidien. L’autre galère un peu mais tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir…Pas encore de récolte à ce jour, ne voulant pas affaiblir les plants.

P comme pomme de terre

Un légume que j’apprécie particulièrement. Au potager, c’est un parfait laboureur. Je sème toujours des pommes de terre dans une nouvelle parcelle de potager. Le gonflement des tubercules vont éclater et ameublir la terre. Et sans se fatiguer. C’est un légume facile: on fait un trou, on plante, on attend 120 jours, on ramasse et on se régale ! Cette année, j’ai fait 4 variétés : une que je fais depuis plusieurs années en faisant mes plants (chérie), rosabelle, sirtema et une variété allemande inconnue et très tardive. La qualité et quantité que je récolte me sert d’indicateur pour l’amendement rajouté à l’automne sur la planche.

P comme poireau. 250 individus qui grossissent en carré de potager en attendant une place en pleine terre dans une planche riche en fumier. 2 variétés pour qu’elles se fassent la compétition : graines maison du plus gros poireau jamais vu à la Ventarelle et Bleu de Solaise. Et il faut être patient car le cycle du poireau dure quasiment l’année (semis en février, transplantation en août ou septembre et consommation pendant l’hiver).

O comme oignon

Un des tops 2018 ! Plantés sous forme de bulbilles en octobre dernier, les plants ont bien profité de l’humidité du printemps. Je les vois grossir d’année en année et c’est pour moi un indicateur d’amélioration de la fertilité du sol. 2 variétés : paille et rouge. Les oignons rouges traînent un peu la patte au départ mais à l’arrivée, c’est eux les plus gros…

L comme laitue

La laitue Batavia rouge de Grenoble a été la salade phare de l’année. La cueillette en mesclin a permis de faire durer la ressource jusqu’à fin Juin. Mais la chaleur et des semis dévorés par les limaces ont stoppé la production. Elle reprend doucement avec des plants dopés par les orages. J’ai essayé la laitue des 4 saisons mais elle a du mal avec la chaleur… je cherche encore la salade miracle !