G comme grelinette

Bon, pas de légumes commençant par G… Alors, parlons grelinette pour dire que si j’adore cet outil, ce n’est pas le premier dans mon cœur de potagiste… Celui que je préfère est celui-là… je vous laisse deviner la marque à sa couleur. Ça ne paraît pas, mais c’est redoutable d’efficacité pour désherber mes potagers et en particulier le chiendent bien installé et bien profond. Parfait aussi pour retirer les liserons en emportant un maximum de racines. Parfait pour extraire les ronces et toutes les adventices qui présentent une carotte longue de 20cm. En parlant de carottes, je m’en sert pour sortir du sol mes carottes les plus longues en laissant en place celles qui peuvent encore grandir… Bref, je recommande !

Programmateurs d’arrosage de jardin 3) la modif

Le programmateur en cours de démontage. On aperçoit l’électronique au fond du compartiment des piles. Le capot blanc sous les 2 vannes à membrane la protège contre les projections d’eau.

Après démontage du capot de protection et déconnection des 2 prises d’alimentation des vannes, je soude 2 fils sur les cosses d’alimentation.

Je connecte ces 2 fils à la platine qui supporte le régulateur de tension basse consommation et low drop out. Une analyse des composants possibles sur Internet m’a fait préférer le MCP1700 dans sa version 3.3 volts et en boîtier TO92, plus facile à souder qu’un composant CMS. Il a un courant de repos de l’ordre du micro ampère et peut délivrer 250 mA, ce qui devrait être suffisant pour ce type de valves. Un porte piles à 3 éléments de type AA alimente l’ensemble. Bien sûr, je préfère investir dans des batteries rechargeables ce qui n’était même pas envisageable pour le montage d’origine. Même avec des batteries moyennement chargées et 3.9 volts en entrée, le régulateur fournit ses 3.3 volts au programmateur qui maintenant affiche fièrement ses 4 bâtons. À l’activation des vannes, l’afficheur ne bronche pas et les 4 bâtons restent affichés.

Les fils du nouveau porte piles passent par un trou percé dans le porte piles d’origine et une goutte de colle est déposée pour maintenir le montage étanche. Le porte pile est collé au pistolet à colle au dos du programmateur.

Voilà, il n’y a plus qu’à remonter le tout ! Dernière amélioration de taille: une vieille pièce en plastique est fixée devant l’afficheur pour servir de pare soleil et éviter que celui ci soit endommagé en cas d’exposition prolongée (ce qui est souvent le cas dans le midi). Bon, je sens que mes légumes vont apprécier mon bricolage…

Programmateurs d’arrosage de jardin 2) le diagnostic

On est en août, il fait chaud dehors à l’heure de la sieste mais il fait bon sous le ventilateur de plafond du séjour. Parfait timing pour investiguer cette affaire de programmateur d’arrosage sous alimenté. Première chose à faire: remplacer l’alimentation à piles par une alimentation stabilisée pour comprendre la plage de fonctionnement de l’engin. Je démonte le programmateur en enlevant les 11 vis qui tiennent les 2 coques de plastique ensemble et le cache de l’électronique. Le démontage confirme la bonne qualité de l’ensemble et particulièrement de l’électronique de commande. Je soude 2 fils sur les cosses d’alimentation, branche une alimentation stabilisée et un voltmètre. Je règle la tension à 3 volts et mets en route. Ce n’est qu’une demi surprise de voir l’indicateur d’état des piles afficher 3 bâtons sur 4.

Ici, il est nécessaire de faire un petit rappel sur la tension des piles alcalines de type AA. Quand on parle d’une pile AA de 1,5 volt, c’est un raccourci de littérature car peu de piles neuves atteignent cette tension ou en tout cas pas longtemps. Voilà trouvé sur Internet la courbe de tension d’une pile alcaline en fonction du temps.

Dans les premiers 10% de sa décharge, la tension de la pile va passer de 1.5 à 1.4 volt. Autant dire que cette pile aura une tension supérieure ou égale à 1.5 volt pendant à peine 1% de sa durée de vie… Puis la tension va décroître régulièrement jusqu’aux environs de 1.1 ou 1.0 volt, constituant une limite à partir de laquelle on peut considérer que la pile a donné tout ce qu’elle avait dans le ventre et serait bonne à changer. Revenons à notre programmateur. En y mettant 2 piles neuves donnant une tension totale comprise entre 2.8 et 3.0 volts, le programmateur m’indique déjà que la tension est trop basse. Mais alors à quelle tension doit être alimenté notre engin pour qu’il indique un niveau de pile maximal et à quelle tension peut-on descendre avant qu’il arrête de fonctionner ? Sitôt dit, sitôt fait. Le verdict des mesures tombe: à 2.5 volts, soit 1.25 volt par pile, le programmateur ne marche plus. La courbe suggère cependant qu’il reste 50% d’énergie dans une pile. C’est dommage pour l’environnement et le portefeuille. Et pour obtenir les 4 bâtons sur l’indicateur d’état des piles, il faut alimenter le programmateur avec plus de 3.15 volts soit près de 1.6 volt par pile… Et ça, les piles alcalines ne savent pas faire… Où alors il faut acheter des piles au lithium, hors de prix et introuvables, et ce n’est pas indiqué sur l’emballage. Quand aux batteries rechargeables, il ne faut pas y compter, leur tension est encore plus basse que les piles alcalines. Bref, je conclus que ce bel engin avec sa belle électronique souffre d’un défaut de conception. Il est probablement conçu avec des composants fonctionnant à la tension normalisée de 3,3 volts et le concepteur a joué avec le fait que sa platine électronique fonctionnerait encore dans une plage de 10 ou 15% de tension inférieure… ça marche peut-être avec quelques exemplaires mais forcément des séries entières ne fonctionneront pas. Je n’ose pas imaginer que le fabricant les trie. Ceux qui marchent, je les vends cher et les autres, en promotion chez les GSB low cost ! Qui sait ? Bon, en tout cas, je suis parti pour trouver une solution à tout ça mais c’est pour le prochain épisode !

F comme fraisier

Beaucoup de découvertes cette année sur le fraisier ! D’abord ça se plante à l’automne et pas au printemps quand les jardineries nous en proposent. Ça laisse le temps aux plants de prendre racine avant que la canicule ne s’abatte sur eux… Et puis ils n’aiment pas ma terre calcaire. Les survivants de l’hiver m’ont fait une grosse crise de chlorose. Manque de fer ! Des feuilles bien jaunes avec les nervures encore vertes. Pour ne rien arranger, plantés à l’ombre de consoudes, ils ont été un peu beaucoup envahis. J’ai franchement cru qu’ils allaient tous y passer une fois de plus… Et bien non. Un traitement au Sequestrene les a revitalisés de façon impressionnante et une bonne taille des consoudes a permis une cohabitation finalement intéressante. Il n’y a pas de concurrence racinaire entre eux car les racines de consoude s’enfoncent profondément dans le sol alors que les plants de fraisier avancent au gré de leurs stolons superficiels. Le feuillage des consoudes et un bon paillis de bois ont permis aux plants de fraisier de bien supporter l’été. À suivre.

E comme épinard

Légume pas difficile en soi mais il faut bien viser le bon moment à la bonne saison. Trop froid, rien ne pousse ou tout se fait manger par les limaces. Trop chaud, montée en graines garantie avant consommation… Cette année, c’est plutôt option 2. Donc, on a pas beaucoup mangé d’épinard mais j’ai de la graine !

Programmateurs d’arrosage de jardin 1) le constat

Quel jardinier amateur désireux d’automatiser l’arrosage de son potager n’a pas galéré avec ses programmateurs… Je parle bien des programmateurs à piles dont on trouve une myriade de modèles dans les grandes surfaces de bricolage. Déjà à l’achat, il faut se dépêtrer dans les différents modèles en fonction de ce qu’on souhaite: cher ou pas cher, simple ou double, aveugle ou à écran, à vanne motorisée ou à membrane, à petites ou grosses piles.. Pour en avoir essayé un certain nombre, je peux vous dire que tous ont des défauts ! Les chers sont trop chers pour ce que je considère être du consommable… durée de vie 2 ou 3 ans si vous êtes attentionné et que vous ne les abandonnez pas au premier gel… Les pas chers, c’est évidemment de la camelote chinoise et ils vous laisseront en plan sans même attendre le gel. Simple ou double, c’est facile mais si le double tombe en panne, vous perdez 2 voies en même temps, ce qui est dommage. Aveugle, c’est pénible car vous ne savez jamais à quelle heure tel programmateur est programmé. Quand un programmateur se déprogramme, ce qui arrive assez souvent pour des raisons inexpliquées, vous n’êtes pas prévenu et quand vous les sortez au printemps après les avoir bichonnés pour l’hiver, dur de se souvenir comment les programmer sans la notice sous les yeux… Quant au type de vanne, je ne me suis pas encore fait une opinion. Internet dit que les vannes à membrane c’est super mais les miennes fuient souvent, sûrement à cause du sable présent dans mon eau de forage. Ok, il faut mettre un filtre mais quand vous partez en vacances, tout est bouché au retour et il n’y a plus d’arrosage… Voilà globalement mon retour d’expérience sur ces engins.

Un jour néanmoins, il m’a semblé trouver la perle rare: pas (trop) cher, plutôt de bonne facture, double, des vannes à membrane (mais pourquoi pas), 2 piles AA faciles à trouver, un magnifique écran et un gros bouton pour programmer dans le style ‘pour les nuls’. Très content de mon achat et j’en ai même acheté 2. Super facile à programmer ! mais le bonheur n’a duré que 3 jours… À l’insertion des piles neuves, j’ai quand même été alerté par le fait que l’indicateur d’état des piles indiquait 3 bâtons sur 4 alors que l’engin n’avait pas encore travaillé. Et puis avant chaque action sur une vanne, l’écran devenait quasiment illisible, l’indicateur de piles passait à zéro bâton avant de déclencher la vanne… Bon, à ce régime, au bout de 3 jours, l’indicateur suggérait de changer les piles, ce qui révélait un défaut supplémentaire non encore répertorié pour moi… Le plus surprenant, c’est que les piles sorties de l’engin étaient encore quasi neuves et encore remplies d’énergie… Bon, 2 solutions s’offraient à moi: un retour au magasin ou une petite intervention technique. Le fond de ce programmateur m’ayant paru bon malgré ce défaut évident, j’optais pour la deuxième option et entreposais l’engin en attendant de trouver le moment opportun… (à suivre)